jeudi 26 avril 2007

Neuf paires d'yeux dans une salle vide. Plus une. La mienne.

On se regarde, ils me jaugent. Ils sont punis et pourtant c'est moi qui a l'impression de l'être. L'heure à passer est longue, les secondes retiennent leur souffle trop longtemps. Ils m'observent toujours et je tente d'appliquer ma méchanceté impitoyable à tous mes traits. Je me crois presque.

Dans l'air, un je-ne-sais-quoi inexplicable qui sent la sangria...
Vivement la cloche.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ha ha, tu surveillais des étudiants turbulents ou quoi? :P

Francis Lussier-Charron a dit...

Dureté des traits... même s'ils savent, intérieurement, que c'est simulé.

D'où le charme de la chose.