jeudi 19 mai 2011

La pluie trace le sillon de votre lointaine absence.
De notre côté de l'océan, nous sommes seuls à savoir que 1+1=3.
J'ai envie de sauter de l'autre côté.
Une envie oppressante de serrer I. dans mes bras, de lui dire comme je me sens petite, de débarquer de nouveau dans cet appartement que que T. nous dise qu'ils boivent souvent du champagne, lui et elle, c'est meilleur que du mousseux, vous ne trouvez pas? Nous avons notre propre petit producteur...

Et puis il me semble que la pluie efface toutes mes racines. Qu'est-ce qui me retient ici?