mercredi 4 avril 2018

Je suis désormais encore plus une petite chose fragile.

Je ne sais pas si tu as réalisé qu'en mettant fin à ta vie, en décidant de foncer dans ce mur pour ne plus jamais souffrir, tu as creusé une faille dans le corps de tous ceux qui t'aim(ai)ent.

Une faille permanente. Qu'on peut couvrir de vêtements, de moments de rire, d'assez de bulles pour oublier, mais qui reste là. Qui pulse en moi. Boum. Boum.

Rationnellement, je comprends que ta souffrance devait être tellement grande que tu ne pouvais plus vivre avec.

Émotionnellement, ma colère n'a aucune limite.