Je vis entre des appartements. Deux lits, parfois trois, des clés à profusion.
Je me réveille au matin l'esprit un peu embrumé, les murs sans souvenirs.
Il me faut quelques tours pour prendre conscience de la chambre où je suis, de la largeur du lit, de la présence ou non de l'autre.
Je vis entre mes valises.
La bleue pour partir, la verte pour revenir. Entre elles, des sacs de linge à laver ou prêt-à-porter, des feuilles volantes qui se perdent dans des coffres arrières.
J'essaie de ne pas les perdre, mais elles se sauvent comme les parapluies.
"La fin de l'homme ne sera pas la fin du monde.."
2 commentaires:
Ce texte résonne comme une chanson..tu écoutes le même disque que moi.
;)
Tu écris vraiment bien.
J'écoute aussi ce disque, inlassablement...
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