Je t'ai vu dans la rue.
Je sais que c'était toi, je t'ai reconnu à ta démarche un peu particulière, à ton manteau, celui qu'on a acheté ensemble, te rappelles-tu...
J'ai pensé crier ton nom. Je l'ai pensé très fort et puis je n'ai rien dit.
Je t'ai suivi un peu, presque par envie, presque parce que c'était aussi mon chemin. Tu traversais des rues avec ta main gauche qui pendait, seule. J'avais envie de courir te rejoindre, de glisser ma main dans la tienne, d'oublier les mois qui ont entrecoupés nos baisers. J'ai eu envie très fort et puis je n'ai rien fait.
Devant le 802, je t'ai laissé à ton futur et j'ai remis notre passé dans un tiroir de ma mémoire. J'étais à destination et pas toi.
4 commentaires:
Bonjour Phrène, première promenade en tes lieux, c'est bien sympatique, aérien. À bientôt!
En fait, après enquête pas très compliqué, je devaris plutôt dire: bonjour Sophie Spirale
c,est a ce moment que vos chemins prendrons des routes différentes
"Marcel Aymé, pour ses contes.
Et Zombie, pour oublier".
Oublier quoi, dis?
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