mardi 23 janvier 2007

Là, derrière les gens qui se pressent et s'encastrent dans les métros pour être bien surs d'arriver chez eux le plus rapidement possible, moi.

Grand manteau blanc qui me déforme sur le dos, je hurle silencieusement la musique dans mes oreilles. Ces corps qui me tassent sur les vitres ne me dérangent presque plus tellement je suis rendue loin. Perdue. Au détour d'une station, je change de voisins et d'odeurs puis mes yeux se fixent et cillent parce qu'il y a. La surprise est immédiate, ma bouche reste ouverte sur quelques mots de Vallières qui s'oublient.

"Et malgré tous les remords
Malgré les détours bizarres
Je garderai ton sourire quequ'part
Ça sert plus à rien de se voir"

Les entends-tu toi aussi?

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Sourire gravé à jamais dans un coeur, plus fort que tout le reste...

kyvy a dit...

Ca faisait longtemps que je n'avais pas trouvé l'hiver un peu beau comme cette nuit. L'hiver et le métro, tout ces visages me blessent et me rendent toujours plus douloureusement seul et anonyme. J'ai couru vers l'Université, le cours était annulé. Pour éviter de croire que ce qui relie ma chambre au reste du monde se fait par un tube souterrain, j'ai décidé de marcher pour revenir. Ou jusqu'à l'épuisement des stocks.