lundi 28 mai 2012
Fatigue sournoise qui frappe en fin d'après-midi alors que le temps a déjà filé trop vite et qu'il faudrait songer à partir.
Nuits entrecoupées par les petits coups dans mon ventre, les ronflements de l'Autre, les cauchemars de l'une, les pensées qui se bousculent toujours trop vite entre les quatre fenêtres de mon crâne.
Et puis le chat, boule de chaleur qui se terre entre mes jambes, là où c'est inconfortable, juste pour me faciliter la tâche. Mes yeux se ferment le jour et restent ouverts de nuit...
dimanche 25 mars 2012
Tu as grandi. Tellement vite et tellement lentement à la fois au début, mais depuis de façon exponentielle. Tu ajoutes des mots à ton vocabulaire chaque jour. Des merci et assis bien pratiques, des ouais aussi qui font hérisser le poil des bras de ton père. Ton regard change aussi, plus mature, plus observateur. Tu es une éponge et j'ai parfois peur de ce que tu prends de moi.
Et pourtant... Pourtant je te tricote une petite soeur. Une Clémentine pleine de soleil qui viendra pour l'été et chamboulera de nouveau ton univers.
Moi qui ai si peur, toujours, de ne pas savoir te gérer.
La folie est trop facile...
Et pourtant... Pourtant je te tricote une petite soeur. Une Clémentine pleine de soleil qui viendra pour l'été et chamboulera de nouveau ton univers.
Moi qui ai si peur, toujours, de ne pas savoir te gérer.
La folie est trop facile...
lundi 10 octobre 2011
Tu as dit maman, bien sûr, en premier. Comme le font la plupart des enfants, deux petites syllabes qui contiennent tout l'amour du monde.
Mais ton deuxième mot a été encore. Encore contre vents et marées, Encore toujours, comme si déjà de par tes mots tu avais décidé que tu n'en aurais jamais trop, que tu étais toujours prête pour l'aventure.
Encore.
Mais ton deuxième mot a été encore. Encore contre vents et marées, Encore toujours, comme si déjà de par tes mots tu avais décidé que tu n'en aurais jamais trop, que tu étais toujours prête pour l'aventure.
Encore.
lundi 6 juin 2011
Faire sept heures de route pour voir une exposition qui est déjà terminée. Entamer son samedi matin sous une pluie torrentielle, se réfugier dans un musée où il faut débourser une fortune pour voir une expo qui ne l'intéresse pas et se promettre qu'on ne l'y reprendra plus. Puis...
Découvrir cette salle tout en bois dans laquelle on a l'impression d'être dans un bateau, marcher jusqu'à un marché qui n'existe pas, mais en rire, passer du bon temps entre amis, déguster un thé dans une librairie, entendre la musicalité de la langue...
Revenir. Sept heures de route au retour avec une Z. plus endormie qu'à l'aller et des souvenirs plein la tête.
Découvrir cette salle tout en bois dans laquelle on a l'impression d'être dans un bateau, marcher jusqu'à un marché qui n'existe pas, mais en rire, passer du bon temps entre amis, déguster un thé dans une librairie, entendre la musicalité de la langue...
Revenir. Sept heures de route au retour avec une Z. plus endormie qu'à l'aller et des souvenirs plein la tête.
jeudi 19 mai 2011
La pluie trace le sillon de votre lointaine absence.
De notre côté de l'océan, nous sommes seuls à savoir que 1+1=3.
J'ai envie de sauter de l'autre côté.
Une envie oppressante de serrer I. dans mes bras, de lui dire comme je me sens petite, de débarquer de nouveau dans cet appartement que que T. nous dise qu'ils boivent souvent du champagne, lui et elle, c'est meilleur que du mousseux, vous ne trouvez pas? Nous avons notre propre petit producteur...
Et puis il me semble que la pluie efface toutes mes racines. Qu'est-ce qui me retient ici?
De notre côté de l'océan, nous sommes seuls à savoir que 1+1=3.
J'ai envie de sauter de l'autre côté.
Une envie oppressante de serrer I. dans mes bras, de lui dire comme je me sens petite, de débarquer de nouveau dans cet appartement que que T. nous dise qu'ils boivent souvent du champagne, lui et elle, c'est meilleur que du mousseux, vous ne trouvez pas? Nous avons notre propre petit producteur...
Et puis il me semble que la pluie efface toutes mes racines. Qu'est-ce qui me retient ici?
dimanche 20 février 2011
jeudi 6 janvier 2011
Je t'ai rencontré aujourd'hui. Je t'ai rencontré mais tu ne m'as pas vue parce que ce n'était pas toi.
J'ai aperçu ta silhouette de dos, au moment de sortir de la bibliothèque, et une chaleur soudaine a envahi mes joues. Une bouffée de plaisir. Toi? Sans que je m'en aperçoive, un sourire idiot s'étalait sur mon visage quand mon pas s'est accéléré pour te rattraper.
Ce n'était pas toi.
Malheureusement, je ne m'en suis rendue compte qu'une fois rendue grimpée sur le dos de l'inconnu en question.
Tu me manques.
J'ai aperçu ta silhouette de dos, au moment de sortir de la bibliothèque, et une chaleur soudaine a envahi mes joues. Une bouffée de plaisir. Toi? Sans que je m'en aperçoive, un sourire idiot s'étalait sur mon visage quand mon pas s'est accéléré pour te rattraper.
Ce n'était pas toi.
Malheureusement, je ne m'en suis rendue compte qu'une fois rendue grimpée sur le dos de l'inconnu en question.
Tu me manques.
vendredi 31 décembre 2010
dimanche 26 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
mardi 21 décembre 2010
Je ne me rappelle pas de la frénésie des vacances lorsque j'étais enfant, autre séquelle.
Cependant, j'ai le bonheur de vivre chaque année ce moment où la grande aiguille de l'horloge accroche la bonne heure, le son particulier de cette cloche-là, le sourire immense des paires d'yeux devant moi. Et les "Joyeux Noël!" qui fusent, les "Ne faites pas trop de corrections" qui traînent derrière leurs souhaits.
Aujourd'hui, cette vacances avait le goût de chocolat aux amandes.
Cependant, j'ai le bonheur de vivre chaque année ce moment où la grande aiguille de l'horloge accroche la bonne heure, le son particulier de cette cloche-là, le sourire immense des paires d'yeux devant moi. Et les "Joyeux Noël!" qui fusent, les "Ne faites pas trop de corrections" qui traînent derrière leurs souhaits.
Aujourd'hui, cette vacances avait le goût de chocolat aux amandes.
vendredi 17 décembre 2010
Elles sont débarquées pendant la pause, affolées par la porte ouverte qui était restée close toute la semaine.
- Madame, on s'est tellement ennuyées! Le surveillant nous disait toujours de nous taire...
J'ai souri.
- Oui, eh bien maintenant c'est moi qui vais vous dire de vous taire, c'est mieux?
- Tellement!
J'ai rigolé. Le coeur réchauffé par leur élan d'amour. Le coeur survolté un peu plus tard quand d'autres encore sont venus me porter un présent de Noël. Quelques vêtements pour Z.
- On a demandé à monsieur R. pour la taille, il nous a dit 18 mois, mais on s'est dit que 12, c'était déjà très grand! Elle va mieux, votre fille? On s'est inquiétés!
Je fais officiellement le plus beau métier du monde.
- Madame, on s'est tellement ennuyées! Le surveillant nous disait toujours de nous taire...
J'ai souri.
- Oui, eh bien maintenant c'est moi qui vais vous dire de vous taire, c'est mieux?
- Tellement!
J'ai rigolé. Le coeur réchauffé par leur élan d'amour. Le coeur survolté un peu plus tard quand d'autres encore sont venus me porter un présent de Noël. Quelques vêtements pour Z.
- On a demandé à monsieur R. pour la taille, il nous a dit 18 mois, mais on s'est dit que 12, c'était déjà très grand! Elle va mieux, votre fille? On s'est inquiétés!
Je fais officiellement le plus beau métier du monde.
lundi 6 décembre 2010
mardi 30 novembre 2010
mercredi 24 novembre 2010
mardi 23 novembre 2010
dimanche 14 novembre 2010
L'inattendu du dimanche.
Retrouver L. et B. devant un chouette bar fermé pour rénovations et se dire qu'il n'y en a pas vraiment d'autres dans le coin mis à part les éternelles tavernes.
Finir au bar d'un restaurant hyper branché pour un apéro-tapas à se jeter sur le sol.
Boire moins, mais solidement mieux.
Retrouver L. et B. devant un chouette bar fermé pour rénovations et se dire qu'il n'y en a pas vraiment d'autres dans le coin mis à part les éternelles tavernes.
Finir au bar d'un restaurant hyper branché pour un apéro-tapas à se jeter sur le sol.
Boire moins, mais solidement mieux.
mercredi 10 novembre 2010
mardi 9 novembre 2010
"J'ai envie que tu sois dans ma vie"
Mots difficiles à prononcer parce qu'on ne sait pas trop comment ils seront perçus. Heureuse enfance où il suffisait de se rencontrer et de s'aimer un peu pour que l'amitié soit acquise.
"Veux-tu être mon ami?"
Aujourd'hui, que de mines. Je n'ose plus poser le pied.
Mots difficiles à prononcer parce qu'on ne sait pas trop comment ils seront perçus. Heureuse enfance où il suffisait de se rencontrer et de s'aimer un peu pour que l'amitié soit acquise.
"Veux-tu être mon ami?"
Aujourd'hui, que de mines. Je n'ose plus poser le pied.
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