lundi 24 novembre 2008

Le sourire de Vincent Vallières m'a fait penser à toi.
Un sourire qui se veut vrai, mais qui reste à la limite de l'arrogance et du mystère.
Je me rappelle tes lèvres.
On ne s'embrassait pas beaucoup, tu goutais le savon et je préférais tes mains sur ma peau nue.

Combien de temps déjà que j'ai changé de numéro de téléphone sans t'avertir?

samedi 22 novembre 2008

et le Boudoir sera rouge...

dimanche 16 novembre 2008

Les chats nous ont regardé faire avec un drôle air.
Un regard en coin qui semblait dire: Il était temps. Plus que 7 mois et 12 jours avant le jour J, les cocos.

Ce fut un remue-ménage terrifiant. Il enlevait ses livres que je remplaçait par les miens et vice-versa. Nos bureaux dansaient le long des murs le temps de se trouver une place appropriée et, bien loin cachée sous mes sourires et mes niaiseries, la peur que la cohabitation, la véritable cohabitation de nos espaces bureaux, soit fatale.

Mais vingt-quatre heures plus tard, aucune bombe de larguée. C'est bon signe, non?

dimanche 9 novembre 2008

Fermer une porte.
Doucement, pour éviter que l'air froid ne s'engouffre. Que les souvenirs reviennent. Il y a eu tellement de tempêtes depuis...

samedi 8 novembre 2008

Me relire et constater que j'ai l'air un peu dépressive alors que de ce côté-ci de la fenêtre, le bonheur prend ses aises.

Sourire.
Me creuser un cocon dans les fleuves miniatures que la pluie crée de l'autre côté de la fenêtre. M'y rouler en boule avec mes vieux rêves endormis au creux des bras et faire de la noyade un moment de beauté...

mardi 28 octobre 2008

Et migraines par dessus migraines, comme si demain abandonnait déjà.

samedi 18 octobre 2008

Acheter des thermostats.
Corriger des examens ratés.

Et le marché... Ouf!

mercredi 8 octobre 2008

La sens-tu?
L'hésitation, la toute petite, lorsque mon corps vient se loger contre le tien.
L'entends-tu?
Cette musique qui accompagne mes pas et qui n'est pas la tienne? Je ne sais pas, parfois tes yeux et tes oreilles me semblent absents quand je te hurle qu'il faudrait que tu me tendes la main, maintenant.

Impérativement.

lundi 6 octobre 2008

J'ai fait des détours aujourd'hui.
Est-ce à cause de l'hypoténuse?

J'ai fait des détours pour marcher dans les feuilles mortes et goûter un peu à cet automne qui passe sans que je sache le saisir.
Schroutch, schroutch...

dimanche 5 octobre 2008

-Et les bulles, c'est pourquoi?
Les bulles? quelles bulles?
-Celles derrière l'oreille...
Celles que je ne vois jamais, mais qui s'y sont posées un matin de février, un matin froid je me rappelle. Je n'ai presque rien senti. Juste de l'encre ancrée sous la peau.
- C'est le champagne dans ma tête
Et tellement plein d'autres choses que je ne saurais dire...

samedi 4 octobre 2008

J'ai envie de déposer mes épaules sur le plancher pour voir comment elles peuvent se débrouiller seules...

lundi 29 septembre 2008

Quelques gouttes de couleurs sur une toile grise.
Musique en arrière plan qui donne l'envie de valser aux chats...

"lalalalalalalala..."

dimanche 28 septembre 2008

Elle est au centre de la table. De part et d'autre, des gens qu'elle aime et qui l'aiment, qu'elle a fait sortir de leur paresse en ce dimanche très gris.
Elle rayonne, parle de torrero et de flamenco entendu dans des caves sinistres avec des inconnus rencontrés au hasard.
Entre les bouchées, des effluves de tapas, des souvenirs échappés puis repris dans nos oreilles. Et un dimanche qui coule et oublie que demain, demain, c'est lundi.
Lundi à Montréal, loin, si loin de Barcelone et en même temps si près...

samedi 27 septembre 2008

J'ai retrouvé ton odeur au détour d'un magasin. Je l'ai imprimée sur un bout de papier que j'ai glissé dans ma poche et tu as passé le reste de la journée avec moi.
Ton odeur...
Ce qu'il me reste de toi avec les quelques souvenirs empilés de ton lit à la couette si douillette, de tes chemises oranges, des fausses portes sur les murs de ton corridor, du jazz que tu me faisais écouter pour me faire rire ou pleurer, selon tes humeurs.
De notre dernière balade en voiture, celle pendant laquelle on s'est lancé plusieurs méchancetés, où tu m'as dit aurevoir sans que j'aie la force de retenir la porte ou encore de te dire adieu.
Et ton odeur...
Qu'il m'est déjà arrivé de suivre dans une foule, de chercher dans des rayons et des rayons de parfum. Mais tu ne te cachais pas là.
Je voulais te le dire parce que ton odeur, après l'avoir gardée près de moi quelques jours, je l'ai offerte à quelqu'un d'autre. Peut-être pour ne plus avoir ce creux au fond du ventre, peut-être parce qu'en soi elle est merveilleuse.
Ton odeur ne t'appartient plus. Ou presque...

jeudi 11 septembre 2008

Le cadran a sonné et j'ai tendu la main machinalement pour le fermer. Trop tôt.
Presque un geste machinal, sauf que dans ma brume du matin je n'ai pas seulement appuyé sur le petit bouton magique du délai, j'ai éteint la machine.

Il faut remercier la vessie de l'homme qui l'a empêché de se rendormir.
Il a collé son corps contre le mien et, même si j'ai inconsciemment tout fait pour ne pas l'entendre, il a dit:
- Dis donc, tes élèves, ils t'attendent pour quelle heure?

Merde.

lundi 8 septembre 2008

Texto, il a écrit:
17h, Mont-Royal, tu me sautes au cou, je t'offre une fleur, nous nous assoyons en indiens et faisons des ahuuuum pendant 45 minutes?

C'était 4-2 Federer.
J'ai répondu:
Fais gaffe, je suis lourde.

5-2 Federer.
Il a ajouté:
Tu as atteint le cent livres?

Deux balles de manche.
J'ai rigolé devant mon écran. Les hommes ne connaissent décidément rien aux filles.

Un set à zéro.

mercredi 20 août 2008

J'ai dit:
Et si ce n'était pas la plus belle journée de ma vie? Et si tout va de travers et que je suis tellement déçue que je pleure en ruinant mon maquillage et que je veuille me cacher dans un coin pour me faire hara-kiri?
Il n'a même pas tourné la tête.
Ça y est, je ne suis plus prise au sérieux.

lundi 14 juillet 2008

Alors voilà.
Plus qu'une nuit entre ces draps vert-S.
Plus que quelques heures.

Et puis de nouveau les ailes qui s'ouvrent.

Ouf...
Que la liberté est désirable.

mercredi 18 juin 2008

Lorsqu'arrive mon anniversaire, j'ai toujours cette petite déception un peu enfantine au coeur. Même si je le sais, je m'attends toujours à une journée extraordinaire. Que le ciel s'ouvre au-dessus de ma tête et que les étoiles me balancent des confettis, que mes amis débarquent à mon travail et me kidnappent pour un après-midi en campagne, que les chats se mettent à parler...
Mais non.
Il faut que je m'y fasse, mon anniversaire est une journée comme les autres. Et il y a cette petite déception qui éclate...