samedi 24 novembre 2007
C'est le sentiment de malaise dans tout le corps qui est annonciateur. Comme le lendemain d'une fête terrifiante, le coeur qui ballote doucement, la tête qui chavire aux mouvements rapides.
Un sentiment de malaise causé par aucune fête.
Juste l'envie de tout foutre en l'air.
Des journées où même si le monde est parfait, il enferme. Il referme. Il écrase.
Des journées où j'ai envie de lui crier de s'enfuir le plus loin possible pendant vingt-quatre heures parce que je pourrais avouer des choses horribles qui ne se sont peut-être produites qu'en rêve, lancer des assiettes, faire mes valises ou les siennes.
Aujourd'hui est une journée comme cela. La tête dans la musique, j'attends son retour.
jeudi 22 novembre 2007
samedi 29 septembre 2007
mercredi 26 septembre 2007
mercredi 19 septembre 2007
mardi 18 septembre 2007
Terminées ses attaches de nuit où contre les cauchemars il y a le corps de l'autre qui protège.
Il faut réapprendre à se calmer seule.
À trouver ses propres solutions, le soir venu, pour affronter demain.
Alors que tout parait si simple, voilà que sans l'autre il faut orchestrer le départ. Je n'ai jamais été musicienne.
vendredi 14 septembre 2007
dimanche 9 septembre 2007
samedi 25 août 2007
vendredi 17 août 2007
Aller acheter du vin, rouge de préférence et avec une jolie étiquette.
Remettre l'épicerie à plus tard.
Mettre ses plus jolis sous-vêtements.
Ajuster sa plus belle petite robe.
Remettre l'épicerie à plus tard.
Appeler copain pour vérifier l'heure à laquelle il termine.
Vider la bouteille de vin toute seule.
jeudi 16 août 2007
mercredi 8 août 2007
Rita faisait un drôle de bruit depuis quelques jours.
J'ai commencé par faire semblant de rien, puis j'ai pratiqué l'ignorance intentionnelle avant de simplement mettre la musique dans le tapis.
Mais je n'y pouvais rien, l'anxiété grimpait...
Alors j'ai essayé de faire pitié et de convaincre A. d'amener la malade au garage, mais ses horaires impossibles ainsi que sa forte propension à me pousser dans le vide lui ont permis de résister. Il m'a assuré que "son" garagiste était un gentilhomme et que je n'avais pas à être inquiète.
J’ai résisté encore deux jours mais…Tic.Tic.Tic.
J'avais l'impression d'être assise sur une bombe.
Alors ce matin j'ai pris mon courage à quatre mains et je me suis pointée, terrorisée, au garage du coin.
-Bonjour ma belle !
Il m'a fait bougé ma voiture et m’a amené faire un tour afin de démystifier le bruit. Ce n’est qu’une fois assise sur le siège du passager que je me suis aperçu que le tic régulier provenait de la boite à gants. Quelques disques qui s’entrechoquent…
Le garagiste a en effet été très galant. Il m’a expliqué ce que je devais vérifier avant de m’inquiéter et il n’a pas fait allusion à la boite à gants.
Rouge pivoine, je l’ai remercié et, dignement, j’ai repris la route.
*rire* Honte…
samedi 4 août 2007
"Tu n'en trouveras pas deux comme lui. Regarde, juste hier, J. qui t'appelle à deux heures du matin parce qu'il s'endort sur la route et qu'il veut que tu le tiennes éveillé et puis Monsieur M à neuf heures du matin qui t'entraine prendre un déjeuner. Et lui? Tout sourire, il te dit à plus tard et il sera encore là quand tu reviendras. Prends en soin."
jeudi 2 août 2007
mardi 31 juillet 2007
Prends ton lundi de congé, amenons quelques bonnes idées et plusieurs besoins d'air.
Nous sommes partis samedi matin, réveillés de force par le cadran et presqu'encore endormis sur la 40. Nous avons mis le cap vers l'inconnu, un vieux journal comme passe-temps et une minuscule glacière comme unique soutient. Quelques pleins plus tard nous sommes arrivés au milieu de nulle part, là où la chambe louée à la dernière minute s'est révélée être une catastrophe amusante. Nous n'avons pas trop réfléchi avant de faire l'amour et de rêvasser le chemin du retour. S'il nous avait fallu 8 heures pour se rendre à destination, il nous en restait 48 pour revenir...
jeudi 26 juillet 2007
mercredi 25 juillet 2007
Clic. Clic.
Je me souviens du haut du pont, d'avoir sentie sous moi cette rivière qui me porte depuis mon enfance et puis...
Un bruit de frein, de la fumée, des gestes saccadés, une panique au ventre.
Cette fois ci il n'y a pas eu d'hôpital, de blessures, de convalescence. Juste une dame descendue de sa voiture pour me demander ce qui s'était passé.
Je ne sais pas, j'ai dit. Parfois, je perds des vingt-quatre poses. Et ça me terrifie.