La confiance.
Ouvrir ses bras et se dire que la vie est douce, qu'elle est bonne. Fermer les yeux et se lancer dans le vide.
Espérer que nos ailes s'ouvrent.
mardi 23 novembre 2010
dimanche 14 novembre 2010
L'inattendu du dimanche.
Retrouver L. et B. devant un chouette bar fermé pour rénovations et se dire qu'il n'y en a pas vraiment d'autres dans le coin mis à part les éternelles tavernes.
Finir au bar d'un restaurant hyper branché pour un apéro-tapas à se jeter sur le sol.
Boire moins, mais solidement mieux.
Retrouver L. et B. devant un chouette bar fermé pour rénovations et se dire qu'il n'y en a pas vraiment d'autres dans le coin mis à part les éternelles tavernes.
Finir au bar d'un restaurant hyper branché pour un apéro-tapas à se jeter sur le sol.
Boire moins, mais solidement mieux.
mercredi 10 novembre 2010
mardi 9 novembre 2010
"J'ai envie que tu sois dans ma vie"
Mots difficiles à prononcer parce qu'on ne sait pas trop comment ils seront perçus. Heureuse enfance où il suffisait de se rencontrer et de s'aimer un peu pour que l'amitié soit acquise.
"Veux-tu être mon ami?"
Aujourd'hui, que de mines. Je n'ose plus poser le pied.
Mots difficiles à prononcer parce qu'on ne sait pas trop comment ils seront perçus. Heureuse enfance où il suffisait de se rencontrer et de s'aimer un peu pour que l'amitié soit acquise.
"Veux-tu être mon ami?"
Aujourd'hui, que de mines. Je n'ose plus poser le pied.
samedi 6 novembre 2010
mercredi 6 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
dimanche 26 septembre 2010
mercredi 21 juillet 2010
samedi 19 juin 2010
J'ai mis les talons les plus hauts, mes plus beaux jeans et un tee-shirt moulant. Il m'a offert un collier et un chocolat à la fleur de sel, nous nous sommes baladés sous les regards, avons trouvé une petite terrasse parfaite et avons fait comme si. Neuf mois en arrière.
Quelques heures volées.
Et, au retour, nous nous sommes battus pour être le premier à la prendre dans nos bras et lui donner un bisou...
Quelques heures volées.
Et, au retour, nous nous sommes battus pour être le premier à la prendre dans nos bras et lui donner un bisou...
mercredi 12 mai 2010
mardi 20 avril 2010
dimanche 18 avril 2010
lundi 22 mars 2010
mardi 2 mars 2010
mercredi 24 février 2010
mercredi 17 février 2010
Abandonnée pour la soirée, j'ai pris mon téléphone et j'ai composé ce numéro que je n'arrive pas à oublier.
Il a répondu à la troisième sonnerie et j'ai bien failli raccrocher.
- J'avais envie de savoir ce que tu deviens.
- Je vais très bien.
- Très bien?
- Relativement bien.
...
- Et toi? Mariée, des enfants, un chien?
- Oui.
- À quoi?
J'ai raccroché. Rien n'a changé. J'ai eu l'impression en entendant sa voix d'ouvrir une porte vers 2007. Il a encore ses rideaux en velours bruns, ne fait pas sa vaisselle, n'a pas de porte pour camoufler son intimité.
La seule différence, c'est que j'ai changé de numéro de téléphone et qu'il ne le sait pas. J'ai l'exclusivité de la brèche dans le temps.
Il a répondu à la troisième sonnerie et j'ai bien failli raccrocher.
- J'avais envie de savoir ce que tu deviens.
- Je vais très bien.
- Très bien?
- Relativement bien.
...
- Et toi? Mariée, des enfants, un chien?
- Oui.
- À quoi?
J'ai raccroché. Rien n'a changé. J'ai eu l'impression en entendant sa voix d'ouvrir une porte vers 2007. Il a encore ses rideaux en velours bruns, ne fait pas sa vaisselle, n'a pas de porte pour camoufler son intimité.
La seule différence, c'est que j'ai changé de numéro de téléphone et qu'il ne le sait pas. J'ai l'exclusivité de la brèche dans le temps.
mardi 16 février 2010
Il a dit:
Rassure-toi, j'entretiens régulièrement le tunnel sous le château. Je m'assure qu'aucune grosse toile d'araignée ne bouche le passage et que les torches sont fonctionnelles.
J'ai eu un frisson. Tu prépares ta fuite?
Il a souri.
Non. Plutôt pour te montrer que tu n'es captive que de tes peurs. Rien d'autre.
Rassure-toi, j'entretiens régulièrement le tunnel sous le château. Je m'assure qu'aucune grosse toile d'araignée ne bouche le passage et que les torches sont fonctionnelles.
J'ai eu un frisson. Tu prépares ta fuite?
Il a souri.
Non. Plutôt pour te montrer que tu n'es captive que de tes peurs. Rien d'autre.
lundi 15 février 2010
Au travers des couches de souvenirs que nous empilons dans les boîtes, il y a quelques trous noirs, quelques fissures, beaucoup de falaises jamais tombées. Et pourtant, au final, les boites semblent assez solide.
Je te tricote un enfant dans le fond de mon ventre, mais j'ai toujours aussi peur d'aménager un espace avec toi.
Je te tricote un enfant dans le fond de mon ventre, mais j'ai toujours aussi peur d'aménager un espace avec toi.
samedi 13 février 2010
Je trie les livres de ma bibliothèque en choisissant ceux dont je veux me départir avant ce nouveau départ. Je les ouvre, les renifle, les relis par bout. Sous certaines couvertures, il y a des pans de mon histoire qui resteront accrochés même entre d'autres mains.
"Acheté en juin en prévision du train reliant Vienne à Budapest"
"Échangé avec une vieille femme dans l'avion vers Prague"
"Acheté dans une petite librairie du centre-ville. Le 23 juillet, il a pris l'eau dans mon sac à dos"
J'ai l'impression d'une petite déchirure à chaque livre posé dans cette grande boîte qui sera donnée. Et pourtant, je n'ai jamais aimé Aquin et je n'ai pas l'intention de le relire. Mais j'ai longtemps cherché à garnir mes bibliothèques de tout ce qui me tombait sous la main. De garder tout ce que j'avais été forcée d'approcher par ces enseignants sadiques de création littéraire.
Et je trie encore. Parce que les boîtes seraient trop lourdes si je devais tout trainer et que les bibliothèques seront désormais partagées avec plus d'une personne...
"Acheté en juin en prévision du train reliant Vienne à Budapest"
"Échangé avec une vieille femme dans l'avion vers Prague"
"Acheté dans une petite librairie du centre-ville. Le 23 juillet, il a pris l'eau dans mon sac à dos"
J'ai l'impression d'une petite déchirure à chaque livre posé dans cette grande boîte qui sera donnée. Et pourtant, je n'ai jamais aimé Aquin et je n'ai pas l'intention de le relire. Mais j'ai longtemps cherché à garnir mes bibliothèques de tout ce qui me tombait sous la main. De garder tout ce que j'avais été forcée d'approcher par ces enseignants sadiques de création littéraire.
Et je trie encore. Parce que les boîtes seraient trop lourdes si je devais tout trainer et que les bibliothèques seront désormais partagées avec plus d'une personne...
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