mercredi 9 décembre 2009
mardi 8 décembre 2009
Je ne fais JAMAIS ça. Et comme jamais c'est ennuyant, je le fais aujourd'hui, je me mets dans une chaîne parce que j'aime ce qu'elle représente et le travail de souvenirs qu'elle demande de faire.
Et puis de toute façon je suis un maillon seul, les autres maillons ne sachant pas que je me suis liguée. Je suis un maillon anonyme et, juste ça, c'est chouette.
Polytechnique: J'ai 4 ans, je suis haute comme trois pommes et trois-quarts et mon plus gros plaisir de la journée est de déchiffrer les lettres dans les nombreux livres de ma bibliothèque. Je vis dans une maison bleue et, quand il neige, mon père me traine dans sa grosse pelle en métal et me jette sur le dessus de la montagne. Autour de moi, personne ne meurt, personne ne souffre, j'ai le bonheur facile et la vie me semble infinie.
11 septembre: Je suis dans un cours d'histoire quand mon prof s'interrompt pour mettre la télévision en direct. Je suis toute en noir, j'ai le bonheur enfoui sous le eye-liner et les rubans de velours. J'ai le désespoir facile et les images que je vois ne m'aident pas à avoir confiance. J'écris dans la marge de mes cahiers les mots les plus sombres que je puisse imaginer et je jure que je ne vivrai pas vieille.
Aujourd'hui: Je suis encore entourée d'adolescents en construction et j'ai plus de facilité avec ceux qui prennent le monde à l'envers parce que je comprends. J'ai grandis, j'ai fait des folies et j'ai choisi le conte de fées moderne plutôt que la dépression. Les lettres sont des amies volages, mais toujours présentes. Je fais le voeux de vivre vieille parce que ce que je suis en train de tricoter, j'aimerais le voir grandir.
Et puis de toute façon je suis un maillon seul, les autres maillons ne sachant pas que je me suis liguée. Je suis un maillon anonyme et, juste ça, c'est chouette.
Polytechnique: J'ai 4 ans, je suis haute comme trois pommes et trois-quarts et mon plus gros plaisir de la journée est de déchiffrer les lettres dans les nombreux livres de ma bibliothèque. Je vis dans une maison bleue et, quand il neige, mon père me traine dans sa grosse pelle en métal et me jette sur le dessus de la montagne. Autour de moi, personne ne meurt, personne ne souffre, j'ai le bonheur facile et la vie me semble infinie.
11 septembre: Je suis dans un cours d'histoire quand mon prof s'interrompt pour mettre la télévision en direct. Je suis toute en noir, j'ai le bonheur enfoui sous le eye-liner et les rubans de velours. J'ai le désespoir facile et les images que je vois ne m'aident pas à avoir confiance. J'écris dans la marge de mes cahiers les mots les plus sombres que je puisse imaginer et je jure que je ne vivrai pas vieille.
Aujourd'hui: Je suis encore entourée d'adolescents en construction et j'ai plus de facilité avec ceux qui prennent le monde à l'envers parce que je comprends. J'ai grandis, j'ai fait des folies et j'ai choisi le conte de fées moderne plutôt que la dépression. Les lettres sont des amies volages, mais toujours présentes. Je fais le voeux de vivre vieille parce que ce que je suis en train de tricoter, j'aimerais le voir grandir.
samedi 5 décembre 2009
mardi 24 novembre 2009
Ça s'est passé dans une ruelle.
Nous nous sommes croisés, le regard a duré trop longtemps, j'ai eu l'impression qu'il me déshabillait alors je lui ai menti, il m'a trompée, je l'ai giflé et j'ai poursuivi mon chemin.
Tout était joué et pourtant, personne n'a émis le moindre son.
Il fallait voir la tête de son collègue.
Nous nous sommes croisés, le regard a duré trop longtemps, j'ai eu l'impression qu'il me déshabillait alors je lui ai menti, il m'a trompée, je l'ai giflé et j'ai poursuivi mon chemin.
Tout était joué et pourtant, personne n'a émis le moindre son.
Il fallait voir la tête de son collègue.
mercredi 18 novembre 2009
vendredi 13 novembre 2009
jeudi 12 novembre 2009
mardi 10 novembre 2009
Envie de coucher avec un inconnu. De boire des paroles sans queue ni tête dans l'intimité d'un bar. De tout oublier dans de nouveaux bras.
De ne pas savoir dans quelle chambre d'hôtel je suis. De jouir sans trop savoir pourquoi ni comment.
Envie de jeter ce quotidien au bout de mes bras et de le voir prendre le champ.
De savoir quoi te dire.
Là, maintenant.
De ne pas savoir dans quelle chambre d'hôtel je suis. De jouir sans trop savoir pourquoi ni comment.
Envie de jeter ce quotidien au bout de mes bras et de le voir prendre le champ.
De savoir quoi te dire.
Là, maintenant.
mercredi 21 octobre 2009
Quand Monsieur P. s'est rendu compte que je ne partirais pas de la maison pour un autre matin de suite, il a enfin accepté d'avoir une conversation sur le partage de l'espace.
- La méridienne, tu peux l'avoir, m'a-t-il dit, mais j'ai priorité sur le coin de la fenêtre et tes pieds ne doivent pas entrer dans ma zone trop souvent.
J'ai acquiescé. Autre chose?
- Pas trop de calins, hein? Je n'aime pas ça, moi, les câlins. Alors une fois de temps en temps pour te faire plaisir, mais c'est tout. Pour le reste, il y a Mini.
L'interpelée était déjà toute ronronnante, tout à fait satisfaite de ce nouvel horaire.
-Ça me va, j'ai rétorqué.
Et depuis? Le bonheur!
- La méridienne, tu peux l'avoir, m'a-t-il dit, mais j'ai priorité sur le coin de la fenêtre et tes pieds ne doivent pas entrer dans ma zone trop souvent.
J'ai acquiescé. Autre chose?
- Pas trop de calins, hein? Je n'aime pas ça, moi, les câlins. Alors une fois de temps en temps pour te faire plaisir, mais c'est tout. Pour le reste, il y a Mini.
L'interpelée était déjà toute ronronnante, tout à fait satisfaite de ce nouvel horaire.
-Ça me va, j'ai rétorqué.
Et depuis? Le bonheur!
dimanche 13 septembre 2009
jeudi 10 septembre 2009
mercredi 9 septembre 2009
Se souvenir:
De l'étroitesse de la salle de bain quand il faut la repeindre à quatre mains
Des premières minutes de notre rencontre
De l'escalier sur la façade Sud
De monsieur Vi et de son garage surnaturel
Des neuf lasagnes en trois heures et quelques miettes
De P. qui retrouve le confort de ma main avec le temps plus frais...
De T.
Parce qu'elle est forte, que je la porte sur moi, qu'il y a des éléphants verts.
De l'étroitesse de la salle de bain quand il faut la repeindre à quatre mains
Des premières minutes de notre rencontre
De l'escalier sur la façade Sud
De monsieur Vi et de son garage surnaturel
Des neuf lasagnes en trois heures et quelques miettes
De P. qui retrouve le confort de ma main avec le temps plus frais...
De T.
Parce qu'elle est forte, que je la porte sur moi, qu'il y a des éléphants verts.
dimanche 23 août 2009
jeudi 6 août 2009
mardi 4 août 2009
"Si par malheur tu rencontres un volcan
Sauves-toi, prends la clef des champs
N'regardes pas derrière, mais droit devant
Il y a moi, qui t'attend"
Dire: je m'en fous, je ne compte pas, la nature fera ce qu'elle voudra.
Et puis, au fond de son coeur et de sa tête, savoir que les quatre prochains jours sont des possibilités. Savoir, sentir, avoir envie de.
Depuis quand faire l'amour est devenu procréer?
Sauves-toi, prends la clef des champs
N'regardes pas derrière, mais droit devant
Il y a moi, qui t'attend"
Dire: je m'en fous, je ne compte pas, la nature fera ce qu'elle voudra.
Et puis, au fond de son coeur et de sa tête, savoir que les quatre prochains jours sont des possibilités. Savoir, sentir, avoir envie de.
Depuis quand faire l'amour est devenu procréer?
dimanche 2 août 2009
J'ai dit:
- Louons un camion, ce sera plus simple.
Il m'a regardé avec un drôle d'air et a répliqué:
- Heu... tu es sûre? Parce qu'il y a beaucoup de place dans un camion et que...
Je l'ai arrêté. Voyons, je sais me contenir.
Eh bien... non. Et c'est fou la quantité de boites IKÉA qui entrent dans un camion.
- Louons un camion, ce sera plus simple.
Il m'a regardé avec un drôle d'air et a répliqué:
- Heu... tu es sûre? Parce qu'il y a beaucoup de place dans un camion et que...
Je l'ai arrêté. Voyons, je sais me contenir.
Eh bien... non. Et c'est fou la quantité de boites IKÉA qui entrent dans un camion.
jeudi 9 juillet 2009
jeudi 18 juin 2009
Avec mes souvenirs de l'année dernière en tête, j'ai dit:
- Je ne veux pas te mettre trop de pression, mais j'aimerais ça que mon matin de demain soit spécial.
Il m'a regardé avec ses yeux qui veulent dire: C'est-ça-mets-moi-de-la-pression...
Mais il m'a écoutée. Et ce matin, au réveil, La Presse titrait : Bonne fête Schatteke !
Je l'aime.
- Je ne veux pas te mettre trop de pression, mais j'aimerais ça que mon matin de demain soit spécial.
Il m'a regardé avec ses yeux qui veulent dire: C'est-ça-mets-moi-de-la-pression...
Mais il m'a écoutée. Et ce matin, au réveil, La Presse titrait : Bonne fête Schatteke !
Je l'aime.
S'abonner à :
Messages (Atom)