lundi 20 avril 2009
samedi 18 avril 2009
Je me suis réveillée dans le noir, un vague mal de tête côté gauche. Dans mes jambes, un gros chat orange. À mes côtés, le vide.
Je me suis rappelée lui avoir presque lancé son oreiller alors qu'il ouvrait le futon. Je me suis aussi souvenue de la phrase qu'il m'avait déjà dite:
- Si je dors sur le futon un jour, ce sera la fin.
J'ai pris mon orgueil à deux mains et je suis allée le rejoindre.
Je me suis rappelée lui avoir presque lancé son oreiller alors qu'il ouvrait le futon. Je me suis aussi souvenue de la phrase qu'il m'avait déjà dite:
- Si je dors sur le futon un jour, ce sera la fin.
J'ai pris mon orgueil à deux mains et je suis allée le rejoindre.
mardi 14 avril 2009
Assise sur mon balcon qui redécouvre l'été, je me rappelle son baptême des trois vins à la St-Jean l'an dernier. D. avait laissé tomber une goutte du rosée, F. avait mal versé le blanc et en avait échappé, et je m'étais chargé d'y échapper un verre de rouge. D'ailleurs seule ma tache parait encore...
Cette année, à la St-Jean personne ne sera sur mon balcon. Sauf peut-être les chats...
D. sera en train de faire ses bagages, V. quelque part au-dessus de l'Atlantique, A. et L. à Londres, J. à Amsterdam et moi et Il en Belgique à les attendre tous pour le jour J.
Combien de dodos encore?
Cette année, à la St-Jean personne ne sera sur mon balcon. Sauf peut-être les chats...
D. sera en train de faire ses bagages, V. quelque part au-dessus de l'Atlantique, A. et L. à Londres, J. à Amsterdam et moi et Il en Belgique à les attendre tous pour le jour J.
Combien de dodos encore?
dimanche 12 avril 2009
D. a mis ses jeans déchirés, son manteau de cuir et ses lunettes soleil. J'avais malheureusement perdu les miennes, mais j'ai mis mon collier de boutons et mes talons hauts. Direction Plateau.
Notre façade a duré environ... vingt minutes. Le temps qu'il frappe un poteau de plein fouet, que mes talons s'enfoncent dans la boue et qu'on retrouve nos acolytes. Ensuite? On a applaudi, on a fait des rôties et on a oublié de se prendre au sérieux...
Notre façade a duré environ... vingt minutes. Le temps qu'il frappe un poteau de plein fouet, que mes talons s'enfoncent dans la boue et qu'on retrouve nos acolytes. Ensuite? On a applaudi, on a fait des rôties et on a oublié de se prendre au sérieux...
samedi 11 avril 2009
mardi 7 avril 2009
- Je vais aller prendre un verre avec une collègue, je rentrerai plus tard. Ça ne te pose pas de problème?
J'ai pensé: qui va me faire valser dans la cuisine pendant que le souper cuira? Qui m'embrassera quand je vais pleurer en voyant les petits porteurs de drapeau? Qui me sourira et m'enlèvera les écouteurs de sur la tête pour me ramener au monde réel?
J'ai dit:
- Tu penses que je suis capable de faire cuire des pommes et des lardons?
J'ai pensé: qui va me faire valser dans la cuisine pendant que le souper cuira? Qui m'embrassera quand je vais pleurer en voyant les petits porteurs de drapeau? Qui me sourira et m'enlèvera les écouteurs de sur la tête pour me ramener au monde réel?
J'ai dit:
- Tu penses que je suis capable de faire cuire des pommes et des lardons?
dimanche 5 avril 2009
À peine trois pas de fait dehors, je me plaignais:
- Quelle température de merde pour un dimanche, il fait froid, il vente, il n'y a même pas de soleil, je veux rentrer, c'était quoi cette idée d'aller faire les courses à pied, c'est l'hiver, c'est encore le maudit hiver qui...
Il a dit:
- Tu ne veux pas être un peu positive, dis?
- C'est une merveilleuse température pour passer son dimanche à l'intérieur! C'est mieux?
Il n'a pas répondu...
- Quelle température de merde pour un dimanche, il fait froid, il vente, il n'y a même pas de soleil, je veux rentrer, c'était quoi cette idée d'aller faire les courses à pied, c'est l'hiver, c'est encore le maudit hiver qui...
Il a dit:
- Tu ne veux pas être un peu positive, dis?
- C'est une merveilleuse température pour passer son dimanche à l'intérieur! C'est mieux?
Il n'a pas répondu...
lundi 30 mars 2009
dimanche 29 mars 2009
Je les ai tous appelés et j'ai dit:
Jeudi soir, nous faisons un souper de pauvres. Pâtes, pouding au pain et vin-le-moins-cher-possible-mais-quand-même-de-la-saq-parce-qu'après-tout-nous-ne-sommes-que-des-nouveaux-pauvres-et-qu'il-nous-faut-le-temps-de-s'habituer-à-notre-statut.
Ils ont tous été emballés par l'idée. En effet, c'est beaucoup plus sympathique de racler les fonds de nos tiroirs en groupe...
Jeudi soir, nous faisons un souper de pauvres. Pâtes, pouding au pain et vin-le-moins-cher-possible-mais-quand-même-de-la-saq-parce-qu'après-tout-nous-ne-sommes-que-des-nouveaux-pauvres-et-qu'il-nous-faut-le-temps-de-s'habituer-à-notre-statut.
Ils ont tous été emballés par l'idée. En effet, c'est beaucoup plus sympathique de racler les fonds de nos tiroirs en groupe...
mardi 24 mars 2009
lundi 16 mars 2009
vendredi 6 mars 2009
dimanche 1 février 2009
dimanche 18 janvier 2009
jeudi 8 janvier 2009
De l'autre côté de la fenêtre de mon bureau, il y a une petite cheminée solitaire sur le toit d'un vieil immeuble. De ces petites cheminées qui respirent la France et qu'on trouve si peu ici...
Un peu d'ailleurs dans mon quotidien.
Un peu de bonheur lorsque les murs me paraitront trop petit pour mes envies.
Un peu d'ailleurs dans mon quotidien.
Un peu de bonheur lorsque les murs me paraitront trop petit pour mes envies.
mercredi 7 janvier 2009
dimanche 4 janvier 2009
Laisser les mots oublier d'exister.
Entre les deux, il y a eu des parcs, des baisers volés, des promenades en voiture, trois rivières, une seule chambre d'hôtel, beaucoup de boisson, des morsures, de la gelato, des promesses non tenues et aussi des fols espoirs, des froids, plusieurs mois de silence, des hivers éloignés, des téléphones, des salles de cinéma, des mauvais films, un siège chauffant.
Et quand d'autres personnes sont venues, parce qu'il fallait bien vivre sa vie, et bien les mots sont devenus plus difficiles et ont tranquillement oublier de maintenir une conversation.
Entre les deux, il y a eu des parcs, des baisers volés, des promenades en voiture, trois rivières, une seule chambre d'hôtel, beaucoup de boisson, des morsures, de la gelato, des promesses non tenues et aussi des fols espoirs, des froids, plusieurs mois de silence, des hivers éloignés, des téléphones, des salles de cinéma, des mauvais films, un siège chauffant.
Et quand d'autres personnes sont venues, parce qu'il fallait bien vivre sa vie, et bien les mots sont devenus plus difficiles et ont tranquillement oublier de maintenir une conversation.
mercredi 17 décembre 2008
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