mercredi 13 juin 2007

Plein de minutes passées dans le transport à commun à imaginer la vie des gens.
Depuis mon premier boulot on dirait que j'ai une tendance naturelle et légèrement autodestructrice à aller vers tout ce qui est le plus loin possible. Une heure de route? Pas assez...

La prochaine fois ce sera quoi, la Gaspésie?

mardi 12 juin 2007

Et voilà, je suis taggé. Prise au piège.
Dois-je réécrire les règlements?
Disons juste que parmis les sept personnes à qui Lilas a renvoyé la balle, il y avait moi...

Sept choses?

...Hum

*Oh lala, ce que c'est difficile...*

Je ne réponds jamais aux chaines de lettres, sauf à celles que m'envoie A. Quand elles viennent d'elle, je m'assure de la lui renvoyer en ajoutant parfois deux ou trois adresses fictives, question d'avoir l'air crédible.

Une fois, tranchedecitrouille@qqch m'a répondu après que je lui ai envoyé une chaine de lettre portant sur la sauvegarde des forêts (Ou était-ce des bélugas?). Nous avons échangé quelques courriels plutôt amusants et nous avons ensuite décidé de nous rencontrer...

Lorsque je me retrouve au milieu d'un groupe de nouvelles personnes, je mets ma cape d'invisibilité, je chantonne des chansons dans ma tête et je cherche le moyen le plus sûr de m'échapper.

Il y a quelques années, mes amis étant tous en couple, j'invitais un inconnu différent à chaque souper que nous organisions. Il y a eu des réussites, mais aussi des fiasco...

Ça fait trois ans que je suis les cours de mon bacc avec les 60 mêmes personnes. 5 connaissent mon nom, les autres parlent de moi comme la fille dans le fond dans le coin qui dessine.

Mes fleurs préférées sont les marguerites. J'ai presque de la peine quand je reçois des roses...

Plusieurs villes du monde sont associées à des hommes. M. pour Orléans, D. ( et T. aussi...) pour Paris, autre D. pour Prague, S. pour Vienne, A. pour Louvain-la-neuve, P. pour Londres...

Comme je suis rarement les règlements. Je ne taggerai donc personne, mais j'avoue que j'ai eu un malin plaisir à écrire tout cela...
Merci Lilas.

dimanche 10 juin 2007

Je suis malade.
Une grippe d'hiver, la deuxième en moins d'un mois, en plein mois de juin.
Sur la piste, les voitures luttent aprement.
Dans mon lit, je regrette mon week-end à la campagne.

mercredi 6 juin 2007

Ce matin, angle St-Denis et Mont-Royal, les plumes tombaient comme des flocons de neige. Peut-être que quelqu'un, quelque part, faisait une bataille d'oreillers près d'une fenêtre...

mardi 5 juin 2007

J'ai joui dans une allée du Jean Coutu.
Mais non, pas littéralement...
C'est juste qu'il y avait ce type qui est passé à côté de moi avec cette odeur...
Ouf.
Ça a duré deux secondes.
C'était meilleur que du chocolat.

lundi 4 juin 2007

Quand tu entres, tu ne prononces pas un mot en me tendant le bouquet de fleurs. D'ailleurs, tu ne me regardes même pas. Moi, je prends les fleurs et je vais à la cuisine pour les mettre dans un vase. Tu claques une première porte. Peut-être celle de l'entrée laissée ouverte. Je hausse les épaules. On se croise dans le corridor mais tes yeux sont fixés droit devant. Ta peau frémit quand mes doigts effleurent ton bras. Tu te dégages et je lève les yeux au ciel. Quand j'enlève mon collier devant le miroir de la chambre, je t'entends claquer les portes des armoires. Je retire ma camisole et mes jeans et, en sous-vêtements, je retourne à la cuisine pour t'enlever ce foutu sac de croustilles des mains. Tu ne résistes pas parce que tu sais. Je vérifie la température du four, je regarde l'heure. Tu t'es posté devant la fenêtre et je hausse de nouveau les épaules. Je retourne àla chambre pour enfiler ma robe bleue. Je sais que tout à l'heure tu seras tout sourire et que, même si je lui jurais, ma mère ne pourrait pas croire que tu me boudes à toutes les fois pendant presque une journée quand je l'invite à souper. Mais je ne lui dirai pas, et tu le sais. je claque la porte de la chambre. Sale hypocrite.

vendredi 1 juin 2007

On se serait cru dans Les douze travaux d'Astérix.
En fait je venait pour passer un test médical pré-emploi. Il d'abord fallu que je trouve l'ascenceur, puis que je monte au 6e avant de trouver le local perdu dans le couloir 6A. Le 6345. Puis j'ai donné ma carte d'assurance maladie et, au bout d'un temps tout relatif, on m'a donné un questionnaire à remplir. Le genre de questionnaire qu'avec ma mémoire en forme de fromage suisse, j'ai beaucoup de difficultés à remplir.
- Avez-vous déjà eu une sinusite? Oui, ça m'est arrivé souvent enfant. Quelle année et à combien de reprise? Quoi?

- Nom, adresse, numéro de téléphone et personne responsable de votre pharmacie. Hum... Le responsable, ça doit être Jean Coutu?

- Et ainsi de suite...

Puis, une fois le questionnaire rempli, la petite dame qui me l'avait donné est disparue dans un corridor avec mes feuilles et une autre gentille personne est venue me chercher pour réviser mes réponses.

- En quelle année la sinusite?
- Je n'en ai aucune idée. J'étais petite, c'est tout ce dont je me souviens avec ma mémoire.
- Qu'est-ce qu'elle a votre mémoire?
- Eh bien elle n'est pas très coopérative suite à un accident.
- Un accident? L'avez-vous mentionné dans le questionnaire?
Eh merde...

Après une interminable révision, elle me reconduisait à la porte quand j'ai eu la mauvaise idée de demander mon chemin pour rentrer chez moi. Elle m'a expliqué qu'elle prenait l'autobus et qu'elle ne savait donc pas, mais come j'allais lui dire que ce n'était pas grave, elle a insisté pour questionner une collègue. Nous sommes sortis du corridor 6A pour descendre un étage et trouver la porte 5342. Le chemin? La dame ne savait pas. Comme j'allais dire que j'allais me débrouiller, les deux gentilles personnes présentes ont convenu qu'il fallait aller voir X. Elles sont parties vers le 3e étage, couloir 3B, porte 3145. Et là, miracle... Il n'y avait personne. Alors qu'elles s'obstinaient sur qui aller voir, j'ai lancé un aurevoir rapide, un merci beaucoup mais ça va aller et je me suis glissée dans les portes de l'ascenceur qui se refermaient.

Le gars devant moi a dû me prendre pour une folle quand des larmes se sont mises à couler tellement je riais...

dimanche 27 mai 2007

Dimanche.
À la table bleue, devant moi, le comité belge. Il est venu seul mais il est les yeux et les oreilles de tous ces amis que je ne connais pas et qui ne me connaisse que par les fragments qu'Il a bien voulu leur donner.
Je suis nerveuse. Première fois que je reçois un ami de Il, mais aussi première fois que je reçois un ami d'un il tout court. Les discussions se suivent et vont dans tous les sens, je tente d'agir en bonne hôtesse mais la nervosité doit être palpable.
À la sortie, à la bise de gauche à droite, il me dit:
Le rapport sera favorable.
Ouf.

jeudi 24 mai 2007

Commentaire du jour: J'adore la clarté des institutions scolaires.
Ou la clarté du lien entre règlements et applicabilité.
Ou de la clarté de la communication entre directeur et directrice.

Enfin, j'adore tout ça, particulièrement quand c'est la suppléante (moi) qui paie.

mercredi 23 mai 2007

Pouf.

Retour deux, trois? Trois ans en arrière. Nous nous sommes rencontrés dans un bar. Je me souviens parfaitement de cette soirée parce que je partais en Thailande une semaine plus tard et que c'était mon aurevoir à la nuit nocturne de Montréal.

F. (Même si à ce moment précis je ne connaissais pas son initiale) jouait au billard. Moi, j'étais au bar. On s'est regardés un peu, timides. Puis il s'est approché et il a dit:
- Je voulais venir te parler mais je n'ai rien d'intelligent à te dire. Voilà.
J'ai rit. Et c'est probablement ce que nous avons fait de toute la soirée. Il m'a reconduite, nous avons échangé nos courriels et puis je suis partie. Loin, loin. Durant tout le voyage, on s'est écrit.

À mon retour, je l'ai rappelé. On s'est revu. Il y a eu des choses compliquées, des belles soirées, même peut-être des projets. Mais il y avait aussi mes peurs, mes fuites, ses douleurs. Ça ne s'est pas très bien terminé.

Et puis deux, trois? Trois ans plus tard, pouf. Ses mots sur mon écran. Je fouillais, fouinais, suivant des liens qui me menaient vers des mots inconnus et d'autres et... Lui.

Le hasard a des drôles de couleurs aujourd'hui...

mardi 22 mai 2007

Clac.Clac.Clac.
Le bruit des gougounes sur les trottoirs ensoleillés de Montréal. J'ai fait le quadrillage de mon quartier. En bas de la rue, des nouveaux voisins. Des voisins qui semblent se lancer dans la vie d'appartement pour la première fois et qui vont même faire leur course en colocataire, par plaisir.
Il y a longtemps...

Et le soir, tard, sur les routes de la ville, je suis un taxi. Pensées pour Pierre-Léon. Elle est si belle cette ville quand elle s'éclaire...
Silence radio.
Ou plutôt non, si quelqu'un pouvait m'enlever la petite mouche qui joue à m'énerver dans l'oreille droite, ce serait silence radio.
Cause: Grippe d'homme.

Il est parti en me disant qu'il allait faire des courses. Je l'ai supplié de me ramener des trucs gelés même si mon estomac refusait tout. Je me suis endormie après son départ si bien que je n'ai pas vu le temps passé et que je ne savais pas s'il était parti depuis cinq minutes ou une heure quand il est revenu.
Dans ses mains, un bouquin.

- Tiens, ça t'aidera peut-être à passer le temps plus vite...

Un homme comme cela, ça n'a pas de prix.

vendredi 18 mai 2007

"Oui, mais moi, je ne sais pas"

3h00 du matin. J'ouvre les yeux. Il fait toujours noir, aucun bruit dans l'appartement. Que mon souffle endormi. Malgré moi mes doigts cherchent la petite machine. Lumière. Aucun message. Je me traite d'idiote. Quelle école appellerait au milieu de la nuit?

4h23 du matin. Je me réveille en sursaut, il me semble que de la lumière filtre. Est-ce le matin? Je me retourne vers le réveil. Mais non. Je jette un coup d'oeil à la petite machine mais je n'y touche même pas. Je replonge dans l'oreiller.

4h27 du matin. J'ai entendu une vibration?

5h46 du matin. La journée s'annonce grise. Je me tourne. Retourne. Encore. Je prends la petite machine et appuie sur le bouton de la lumière. Aucun message.

7h23 du matin. De l'autre côté de la porte close, des gens bougent, vaquent à leurs activités du matin. En rentrant du boulot vers minuit j'ai laissé un mot disant de ne pas me réveiller. Alors, rendors-toi idiote, il te reste au moins une heure.

7h32 du matin.
7h56 du matin.
8h11 du matin. Ça y est, je suis sur le qui-vive. C'est l'heure à laquelle ça commence. Je prends mon bidule. Mais non, j'ai déjà des périodes, il n'appelleront pas. Mais... Mais non, je vais avoir un avant-midi de congé et je vais pouvoir en profiter pour dormir. Dormir.

8h15 du matin. Bon, ça ne sonne pas. C'est bon signe, je vais pouvoir me reposer. Je vais pouvoir en profiter pour dormir et pour ne penser à rien. Quels groupes cet après-midi? Je remplace qui déjà? Ah oui, je pourrais...

8h24 du matin. Ça y est, ils n'appelleront plus. Je peux me rendormir. Ouf. J'ai congé. Ouf. Hum... Tourne. Retourne. Tourne.

8h34 du matin. Ça y est, je ne m'endors plus.

Et après je me demande pourquoi je me sens toujours fatiguée...

mercredi 16 mai 2007

Stationnement sur Décarrie. Sur le trottoir de droite, un type roule à une vitesse folle. Je m'assoierais bien sur le toit de ma vieille bagnole pour prendre le soleil.

Au cours de la journée j'ai confisqué des ciseaux dans le but d'éviter un homicide involontaire mais j'ai oublié de les rendre. Faudrait-il que je coupe enfin les tissus-pas-encore-achetés qui serviront à recouvrir mes divans roses?

Retour à la ville. Les divans sont recouverts de boites chez A. Une ou deux bières je ne sais plus. Vivement la maison que j'ouvre une bouteille de rouge.

samedi 12 mai 2007

J'ai oublié l'endroit où j'ai rangé mes crayons. Ça devrait être la catastrophe, mais je m'en fous. Éperduement. Je n'ai plus aucune envie de dessiner. Les femmes se sont envolées de mon esprit avec leurs parapluies et leur gros ventre. Ne reste plus que le vide. Même les fleurs sont parties.
Demain, pour la fête des mères, j'achèterai des cartes à la pharmacie.

Je n'aime pas Réjean Ducharme.

vendredi 11 mai 2007

Conversation dans un bain.
Enfin, disons que Poisson était dans le bain et que je tentais tant bien que mal de le laver sans me faire tremper.

- Je t'aime juste un peu.
- Ah oui?
- J'aime mon frère beaucoup, parce que c'est mon frère et qu'un frère doit aimer son frère, mais toi, je t'aime juste un peu.
- Ah bon. Et juste un peu ça veut dire comment?
- Gros comme le ciel.

J'ai sourit. Le ciel? Ça me va parfaitement...

mercredi 9 mai 2007

Je les aurais étripés.
En fait, pour être plus franche, j'en aurais lancé quelques uns par la fenêtre et j'aurais laissé les autres avoir peur avant de reprendre le travail comme si de rien n'était.
À quel page êtes-vous rendus?

mardi 8 mai 2007

Entre ma porte et la sienne, six rues.
Entre chez moi et chez A., trois stations de métro et environ huit minutes de marche par temps ensoleillé. Douze minutes s'il pleut.
Entre mon appartement et le prochain de ma coloc, trois rues que son copain fait en neuf minutes à pied, qu'elle fait en cinq minutes en vélo et que je fais, un peu au hasard, en beaucoup plus de temps.
Entre mon monde et le boulot, quarante-cinq minutes de traffic ou vingt-cinq minutes de liberté.

Sur le trottoir, une petite fille déguisée en Blanche-Neige qui joue à saute-mouton.

lundi 7 mai 2007

"Et mon sort traine encore ce soir au café Lézard..."

Plein soleil sous le puit de lumière du salon. Dans l'appartement, branle-bas de combat. Des roues un peu partout, une nouvelle bibliothèque dans la cuisine, deux tables, des meubles qui partent et d'autres qui reviennent. Je pense à hypothéquer mon espace pour dormir afin de faire entrer la sécheuse.

vendredi 4 mai 2007

Sur le revers de ma porte de garde-robe, sous les vestes et les multiples chandails, deux feuilles. Une liste "Happy to do" que nous avons construite un soir bien arrosé à la lumière de nos envies.

Faire un barbecue en Toscane.

Dire à Jules qu'il est la 8e merveille du monde.

...

Il m'a dit:
Quand on s'engueule et qu'on a soudainement envie de tout foutre en l'air, je pense à cette liste et je me dis que je ne voudrais faire cela avec personne d'autre.