lundi 20 mai 2019

« Et quand le jour se lève, je reviens vers toi.  Ce que je reconnais, ce n’est que vide en moi » 

 Dès qu'il y a un espace dans ma tête, il y a toi. Formé de souvenirs déformés, d'images tapies dans le fond de ce cerveau qui ne veut garder que le beau. 

Le parc. Moi devant les phares de ta voiture. Ta voix au téléphone qui me fait trembler. Les baisers fougueux dans la voiture. Ta main qui me retient. L'odeur de ton corps. Les bêtises. Les attentions. Le lit king. 

Et tout le reste aussi. La tension. Les mots, durs. Les regards. Les fuites. Cette violence qui a toujours couvé. Qui est ce qui nous relie, nous attache l'un à l'autre. Nous attire. Papillons de nuit. 

« Comme une prémonition, on ne changera pas. On ne changera pas » 

Alors je m'enroule dans des chansons qui me rappellent que ce sera toujours la même chose. Tu l'as déjà dit, ce soir-là, dans la voiture, quand j'ai décidé de ne pas te faire la bise pour ne pas éveiller la tentation, que tu as attrapé mon bras pour me retenir au moment où je poussais la portière. 

« C'est nous. On ne changera pas. » 

Aucun commentaire: