mardi 20 mars 2018

Jour trois.

J'apprivoise les mots.

Décédé.
Corps.
Exposition.

Je hurle en silence.

A. m'a dit : « Je voudrais te dire que ça passe rapidement, mais je ne te mens jamais, tu le sais bien. »

La douleur toujours aussi présente.
La colère aussi. Vague de fond qui revient quand je pense à tout ce que nous n'aurons pas. Ne vivrons pas. Ne partagerons pas.

Seule la vulgarité me donne les mots pour dire ce que je ressens.
La vie est une salope.
Je me répète, mais ça n'a pas d'importance.

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