"Oui, mais moi, je ne sais pas"
3h00 du matin. J'ouvre les yeux. Il fait toujours noir, aucun bruit dans l'appartement. Que mon souffle endormi. Malgré moi mes doigts cherchent la petite machine. Lumière. Aucun message. Je me traite d'idiote. Quelle école appellerait au milieu de la nuit?
4h23 du matin. Je me réveille en sursaut, il me semble que de la lumière filtre. Est-ce le matin? Je me retourne vers le réveil. Mais non. Je jette un coup d'oeil à la petite machine mais je n'y touche même pas. Je replonge dans l'oreiller.
4h27 du matin. J'ai entendu une vibration?
5h46 du matin. La journée s'annonce grise. Je me tourne. Retourne. Encore. Je prends la petite machine et appuie sur le bouton de la lumière. Aucun message.
7h23 du matin. De l'autre côté de la porte close, des gens bougent, vaquent à leurs activités du matin. En rentrant du boulot vers minuit j'ai laissé un mot disant de ne pas me réveiller. Alors, rendors-toi idiote, il te reste au moins une heure.
7h32 du matin.
7h56 du matin.
8h11 du matin. Ça y est, je suis sur le qui-vive. C'est l'heure à laquelle ça commence. Je prends mon bidule. Mais non, j'ai déjà des périodes, il n'appelleront pas. Mais... Mais non, je vais avoir un avant-midi de congé et je vais pouvoir en profiter pour dormir. Dormir.
8h15 du matin. Bon, ça ne sonne pas. C'est bon signe, je vais pouvoir me reposer. Je vais pouvoir en profiter pour dormir et pour ne penser à rien. Quels groupes cet après-midi? Je remplace qui déjà? Ah oui, je pourrais...
8h24 du matin. Ça y est, ils n'appelleront plus. Je peux me rendormir. Ouf. J'ai congé. Ouf. Hum... Tourne. Retourne. Tourne.
8h34 du matin. Ça y est, je ne m'endors plus.
Et après je me demande pourquoi je me sens toujours fatiguée...
2 commentaires:
Haaaaaaaaa, les joies du travail sur appel...
ah nonnnnn je déteste pas dormir ou du moins regarder les heures de la nuit...
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