mercredi 7 mars 2007

Devant moi, le métro est bondé. Je me faufile entre les passagers, tentant tant bien que mal de n'en accrocher aucun. Au fond du wagon, un vieil homme tente de faire entrer un journal dans le sac qu'il a posé sur le banc de libre, à coté de lui.
-Un instant mademoiselle, je vous laisse le banc.
Je souris, fais signe que ce n'est pas grave. L'homme se dépêche, reprend son sac. Je lui dis merci, m'assois. Les stations passent, filent. À la mienne, lorsque les portes s'ouvrent, je me retourne pour lui souhaiter une belle fin de journée.
- Bonne soirée à vous aussi, mademoiselle.
Et c'est drôle, ça sonnait comme une bénédiction...

6 commentaires:

Francis Lussier-Charron a dit...

Ils font du bien, ces petits sourires parfois échangés dans le métro.

Ils font parfois une journée complète.

L'intense a dit...

Ouais surtout à Montréal où les gens sont trop souvent de glace.

J'aime tes posts, j'ai l'impression de flotter dans une bulle nostalgique quand je les lis, de flotter et de voir un peu les choses avec tes yeux. Je suis sincère quand je dis ça.

Anonyme a dit...

j'ai parfois l'impression de croiser de anges sur mon chemin j'imagine que c'est ma facon de decrire ce genre d'evenement.

Anonyme a dit...

Et peut-être que c'en était une...

Amnésie et autres cies... a dit...

Je ne suis pas d'accord que Montréal est une ville froide. Les gens-trésors sont partout, il suffit d'être ouverts soi-même pour les découvrir, entre deux stations ou au coin d'une rue...

Et si c'était une bénédiction, elle a fait un excellent travail...

Véronique a dit...

je suis aller faire une visite à montréal... j'avais mon sourire et j'ai accrocher des sourires et même une belle discussion avec quelqu'un qui allait sur le chemin dans la même direction que moi...
nous avons syncronisés nos pas et échangés nos mots.

j'aime montréal!