Un samedi étrange.
L'après-midi passée à courir donner de l'aide à deux Français fraichement débarquée dans l'appartement de ta soeur qui s'est poussée sur le chemin de Compostelle.
La soirée avec deux options. Soit G. te fait des moules, soit J. t'amène au resto.
Après quelques tentatives (infructueuses) de rejoindre J., tu appelles G. qui te raconte qu'près avoir passée la journée à jouer au frisbee, il est fatigué et s'en allait justement faire une sieste. Bon, il y a des excuses meilleures, non? Tu lui dis que tu te sens abandonnée mais que tu devrais survivre. Tu essaies de nouveau de rejoindre J. Sans réponse. Merde.
18h12 Tu es convaincu que ta soirée sera un échec.
18h24 appel de J. Tu reprends espoir.
18h25 J. t'annonce qu'il est à moitié mort puisqu'il s'est couché à midi, qu'il va faire une sieste et te rapelle plus tard.
18h45 Tu te poses de sérieuses questions sur ton intérêt personnel. Tu sors papier et crayon et tu laisses aller ton imaginaire.
20h14 J. te rappelle pour te dire qu'il va dormir toute la soirée. Tu crayonnes toujours.
20h20 Tu te dis que tu pourrais toujours passer la soirée avec un inconnu.
20h32 Tu renonces à l'idée. Aucune envie de devoir alimenter une conversation sans substance durant une période indéterminée. Tu crayonnes encore.
21h12 Tu sors ( Jupe jeans ultracourte sur jupe légère violette assez longue. Camisole blanche. Chandail vert. Foulards (2) rouges. De teintes différentes.) dans le but de te louer un film.
21h34 Tu traumatises la fille du comptoir avec ton accoutrement. Tu lui sers ton plus beau sourire.
21h35 Tu danses dans la rue en revenant.
22h00 Tu mets le film, crayon à la main.
00h14 Tu as des ampoules sur le pouce et l'index. Les deux dessins devant toi te font sourire. Les femmes ont des cornes.
00h29 Tu te dis que ta soirée approchais finalement de la perfection. Il y a longtemps que tu n'as pas pris le temps de te retrouver seule sur un divan avec tes crayons. Suffisait d'un samedi soir...
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