"Tes morsures me manquent comme tes mots. Je me suis mordue ce matin. Jusqu'au sang. Mais je n'ai rien senti. Que le froid de l'air sur ma chair ouverte. J'ai mis un pansement sur la blessure mais je n'ai trouvé aucun baume assez large pour couvrir le vide dans mon ventre."
Je travaille le manque, c'est clair.
Mais je ne sais pas de qui je pars.
6 commentaires:
C'est moi qui écrit toujours...
Bonjour,
Je découvre ces mots grâce à Mal de Blog ! et à Patrick Dion qui m'a fait le plaisir de retenir aussi un de mes textes.
J'aime beaucoup ce que je lis là.
Apre, à fleur de peau, vif...
J'irai plus loin.
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