lundi 10 avril 2006

Finalement... (Ou comme quoi on peut être surprise)

Ma coloc m'a fait remarqué hier soir à quel point ma fin de semaine fut finalement une réussite.
Elle fut un peu montagne russe, mais j'avoue que, mis bout à bout, les moments de bonheur forment une plus longue chaine que les moments noirs.

Après le Cheval Blanc et la fuite de Monsieur M, je suis allée rejoindre D. et son cousin M au Yermad, sur Maisonneuve. Petit bar perdu que je ne connaissais pas du tout. J'ai été charmée par le mélange de boiseries et de briques, de tuyau au plafond et de l'ambiance décidément sympathique et surtout par... l'apparition de Patrick.
Patrick qui donnait des ateliers d'improvisation à mon école secondaire. Ateliers auxquels j'ai participé et dans lesquels j'ai fait une folle de moi même.
Patrick qui était le patient de ma mère en hygiène dentaire.
Patrick qui a fait des liens entre nous deux, qui a même réussis par un moyen X à connaitre mon frère.
Et Patrick que je crois souvent dans ma vie, à de droles de moments.
Perdus au milieu de l'Estrie, dans un cinéma, dans un bar. Vendredi.
Bref, la soirée fut réussie. Cadavre exquis avec deux autres passionnés de littérature ( D. et son cousin) et retour en autobus de nuit particulièrement divertissant.
Samedi, je suis allée au Marché Jean-Talon avec D. Il a acheté une plante, que j'ai baptisé Clara, et des framboises, qu'il n'a pas eu le temps de disperser sur mon balcon avant que mon ventre ne les avale.
Samedi soir, mon idée d'aller mourir chez A. fut l'idée du siècle. Dans le but de me changer les idées, nous sommes partis avec son copain faire les fous au centre-ville avec des nez de clowns et des bouquets de fausses fleurs dans les mains. La gare centrale de nuit fut un choix excellent. Très drole. Le retour en métro en jouant avec des émotions et leur intensité m'a donné le fou rir jusqu'à tard dans la nuit. En y repensant d'ailleurs, je ris encore.
Et dimanche...
J'ai donné son cadeau à D. Une course au trésor dans la ville couronnée par la remise d'un certificat cadeau pour une réflexologie intégrale et pleins de gateaux (Puisque je suis incapable d'en choisir un.) Il a été ravie, j'ai beaucoup ri. En fin d'après-midi, alors que je m'apprêtais à revenir mourir comme je le fais chaque dimanche soir, il m'a entrainé dans une fuite vers nowhere, avec Bertha, la voiture, et des chapeaux de cowboy, pour le plaisir. Nous avons atteri avec une bière sur le bord d'un lac gelé. Deux couchers de soleil. Magnifiques.
Nous avons hurlés Louise Attaque en revenant. Je suis passée acheté du café.

" - Vous avez besoin de sac?
(Et D. de répondre) - Non! Nous sommes des cowboys. C'est bien connu que les cowboys ne prennent jamais de sac!"

Alors voilà... Finalement, mon Plaisir fut grand.
Et j'ai presque déjà oublié le courriel de M.

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