mardi 22 janvier 2008

Je leur ai dit:

Je n'avais pas confiance en vous. Je ne vous en croyais pas capable et j'ai même pensé annuler l'activité avant même de commencer. Mais je me suis trompée. Vous avez été parfaits. Et c'est pour ça que je continue, chaque jour, à me casser la tête pour mettre de la poésie dans votre vie.

Merci.

dimanche 20 janvier 2008

Immobilier alors.

Mettre des cordes à linge partout dans le corridor, comme des fils de téléphone reliant on bureau au sien, à la cuisine, au salon, à la chambre à sommeil.

Sur les cordes, des photos d'ailleurs, de bonheurs et, surtout, d'instants-à-ne-pas-oublier.

samedi 19 janvier 2008

Envie de m'accrocher sur une corde à linge,
de me sus"pendre" par les épaules et d'attendre que la brise soit assez forte pour que je fasse un tour complet.

mercredi 16 janvier 2008

J'ai brisé la photocopieuse.
Je voulais quelques copies pour la récupération, rien de bien compliqué, seulement un paquet de feuilles un peu difformes, recto-verso, broché-pour emporter. Et les quatre premières ont été parfaits mais...
Beep.
La machine m'a appelée. Sur l'écran il y avait un petit dessin pour indiquer comment la réparer. J'ai regardé le dessin. La machine. Le dessin. La machine.
Et je me suis enfuie. Vite, vite. Sans le dire à personne. Sans suivre la procédure qui implique de téléphoner à la responsable et de lui expliquer le problème. J'ai mis l'oreille à la porte pour m'assurer qu'il ne venait personne dans le corridor et puis zou! j'ai filé jusqu'à mon bureau.
Je suis lâche.

mardi 15 janvier 2008

Une demi-heure avant le chant du réveil, c'est le chat qui sent l'appel et échauffe ses cordes vocales.
J'ouvre un oeil, la tête collée contre le dos de. J'attends. Encore un miaulement. Ce n'est pas un échauffement, c'est un exercice d'endurance. Je serre un peu ma main sur son ventre. Est-il réveillé? J'attends en laissant mes oreilles s'endurcir. Peut-être a-t-il mis des bouchons avant de dormir? Je laisse ma main remonter le long de son torse et glisser jusqu'à l'oreille. Le tympan est libre.
- J'ai compris.
Je relâche la pression de mon corps, il se lève, s'arme de la bouteille d'eau. La course sera longue à travers l'appartement. D'ailleurs je crois que le chat miaule juste pour cela. Le voir courir presque nu, encore endormi, en criant qu'il va le noyer, encore trop pâteux pour avoir un tir précis.
Enfouie sous les couvertures, je pense que la vie est belle.

lundi 14 janvier 2008

Il y a eu un long silence puis il l'a murmuré.
Sans bouger la moindre parcelle de mon corps, je l'ai giflé. Pour tout ce temps où j'avais, quelque part au fond de la tête ou du coeur, peu importe, espéré. Pour ces mois où la distance avait amenuisé l'envie. Pour ce retour qui avait fait presque basculer le navire. Parce que le dire à ce moment là c'était à la fois trop tard et trop dangereux.
J'ai fait semblant de ne pas comprendre, je suis retournée de mon côté du divan et j'ai recommencé à avoir une vie normale.